Un diplôme d’ingénieur agronome, un doctorat en histoire des sciences et un autre en théologie : avec ces cursus universitaires en poche, Jacques Arnould a tracé des chemins de traverse dans plusieurs territoires de la recherche et de la pensée qui interrogent aujourd’hui nos sociétés. Fort de son intérêt pour les théories de l’évolution et ceux qui aujourd’hui les développent, il tente d’inviter à plus de raison et d’intelligence théologique les croyants qui voient en Charles Darwin un ennemi public numéro : oui, affirme-t-il, la science peut être un cadeau pour les religions ! Embarqué presque par hasard à bord de l’odyssée de l’espace, il inspire et alimente une interrogation éthique au sujet des missions spatiales : mais qu’allons-nous donc faire dans les étoiles ? Ces engagements intellectuels et professionnels reposent sur sa curiosité insatiable à l’égard de l’humain : il en est convaincu, c’est la question de l’autre qui fait de nous des sapiens, même lorsque nous rêvons de rencontrer des extraterrestres !
Un siècle et demi après la publication de l’Origine des espèces par Charles Darwin, la polémique sur l’origine de l’origine de notre espèce humaine et la place à accorder aux sciences dans la compréhension de nous-mêmes continue à habiter certains milieux religieux. Etudier les mouvements créationnistes, dans leur opposition aux théories évolutionnistes, peut être l’occasion de faire le point sur les relations entre croire et savoir, entre raison et foi.
Près de soixante ans après le lancement de Spoutnik et l’ouverture de la conquête de l’espace, l’espace est en train d’écrire un nouveau chapitre de son histoire : l’exploration des planètes du système solaire s’accélère, tandis que les entrepreneurs privés « boostent » le secteur. N’est-il pas opportun de se demander pourquoi, comment et avec quelles conséquences nous menons ces entreprises ? Bref, d’entreprendre une démarche éthique ?
Albert Einstein aimait évoquer Dieu en l’appelant « le Vieux » ; il n’est pas le seul, parmi les mathématiciens et les physiciens du XXe siècle à avoir parlé de Dieu avec intérêt et sincérité. Une belle leçon d’honnêteté intellectuelle et de lucidité spirituelle, dénuée de tout prosélytisme, de toute confusion entre les champs physiques et métaphysiques. Un appel à éviter tout dogmatisme tant en religion qu’en science.