Alex Bigouret est politologue de formation (MSc. Université de Montréal 2022) et a évolué au cours des quatre dernières années, tant dans le secteur privé que public, à titre d’analyste en matière de transition énergétique. Spécialiste des politiques publiques et des affaires internationales, Alex s’intéresse aux enjeux (géo)politiques, économiques et techniques associés à la transition énergétique, en particulier concernant l’hydrogène et les métaux. Son attrait pour la vulgarisation l’a mené à publier divers articles en lien avec l’énergie, que ce soit pour l’Institut climatique du Canada ou le magazine français Diplomatie. Alex est aussi le cofondateur du podcast Post Carbone, dans lequel il s’entretient avec des chercheurs et spécialistes des enjeux énergie-climat au Canada.
En substituant les combustibles fossiles par des technologies bas-carbone, la transition énergétique aura des incidences certaines sur l’emploi – à commencer par ceux de l’industrie fossile, de l’automobile et de certains secteurs industriels. Le changement de système énergétique implique le développement de nouvelles compétences et qualifications, la création de nouveaux emplois, mais aussi la disparition d’un certain nombre d’entre eux, incompatibles avec nos objectifs climatiques. Pour accompagner au mieux ces mutations du travail et faciliter le soutien des populations aux politiques climatiques, il sera aussi impératif de démocratiser l’accès aux avantages socio-économiques de la transition via davantage de justice sociale. En se basant sur la littérature scientifique et les analyses d’organisations spécialisées, Alex Bigouret explore dans quelle mesure l’emploi se redéfinira à l’aune de la transition énergétique et quelles opportunités les entreprises et les travailleurs peuvent en tirer.
Depuis plusieurs années, les annonces et investissements publics et privés associés à la transition énergétique se multiplient. En 2023, 1 800 milliards de dollars ont été investis à l’échelle mondiale dans les technologies bas-carbone (éolien, solaire, batterie, ou encore hydrogène), ce qui constitue un nouveau record et près du double des investissements dédiés aux combustibles fossiles. Ainsi, d’année en année, le déploiement des énergies renouvelables s’accélère et les véhicules électriques augmentent leurs parts de marché dans la plupart des coins du globe. À tel point que l’Agence internationale de l’énergie envisage un pic de la demande en énergie fossile au cours de la décennie. Pourtant, des préoccupations émergent en parallèle quant à notre capacité à réussir la transition énergétique et à respecter la carboneutralité d’ici 2050. L’une des principales inquiétudes se concentre sur les métaux, dont la fabrication des technologies bas-carbone est particulièrement dépendante. Dans ce contexte, des critiques, qui gagnent en popularité, affirment par exemple qu’un manque de disponibilité géologique des métaux compromettrait la transition énergétique, que l’augmentation de leur extraction pour la transition énergétique serait plus dommageable pour le climat que le statu quo fossile, ou encore que la transition énergétique serait tout simplement insoutenable sur le plan matériel. En se basant sur la littérature scientifique et les analyses d’organisations spécialisées, Alex Bigouret explore dans quelle mesure les métaux constituent ou non un obstacle à l’atteinte de nos objectifs climatiques.
Depuis plusieurs années, les annonces et investissements publics et privés associés à la transition énergétique se multiplient. En 2023, 1 800 milliards de dollars ont été investis à l’échelle mondiale dans les technologies bas-carbone (éolien, solaire, batterie, ou encore hydrogène), ce qui constitue un nouveau record et près du double des investissements dédiés aux combustibles fossiles. Ainsi, d’année en année, le déploiement des énergies renouvelables s’accélère et les véhicules électriques augmentent leurs parts de marché dans la plupart des coins du globe. À tel point que l’Agence internationale de l’énergie envisage un pic de la demande en énergie fossile au cours de la décennie. Pourtant, en parallèle des préoccupations émergent quant à notre capacité à déployer à temps et en quantité suffisante les technologies nécessaires pour respecter la neutralité carbone d’ici 2050. La principale inquiétude se concentre sur la disponibilité des métaux, dont la fabrication des technologies bas-carbone est particulièrement dépendante. D’aucuns avancent alors que l’avènement d’un système énergétique neutre en carbone est compromis par un manque de ressources métalliques. La présente conférence a pour objectif de déterminer dans quelle mesure la disponibilité des métaux de la transition énergétique constitue ou non un obstacle à l’atteinte de nos objectifs climatiques.